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06 novembre 2025 | Articles

Compte rendu du Conseil Municipal du 6 novembre 2025

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Aujourd’hui s’est tenu le conseil municipal de novembre en présence de 14 élus. Avant de débuter la séance, les élus ont voté l’approbation du procès-verbal du conseil municipal du 6 octobre avant que le maire énonce les 18 décisions prises. Ingrid Tholmer a réagi, « ma question porte sur le Man truck et bus France à 160 000 euros hors taxe. Est-ce qu’on en a parlé en commission finance, je ne crois pas. » Véronique Pesenti-Gros explique que ceci est issu du budget puisqu’il était prévu et intégré sur la flotte des services techniques et qu’il s’agit également de la signature du contrat. Ingrid Tholmer souhaite savoir à quel moment il est possible de passer outre une délibération. Carole Despierre a pu intervenir en expliquant qu’il existe plusieurs seuils et qu'au début du mandat, les élus ont délégué la signature de tous les MAPA au maire. 


Patrick Martin a ouvert l’ordre du jour avec l’approbation de la révision générale du plan local d'urbanisme de la commune de Val d’Isère. Pour rappel, le conseil municipal a prescrit la révision du PLU en décembre 2018 et a tiré le bilan de la concertation et l’arrêt du projet en février de cette année. Le projet a ensuite été transmis pour avis aux personnes désignées par le Code de l'Urbanisme puis soumis à enquête publique. Suite à ces démarches, le projet a été modifié pour tenir compte des avis et observations émises, avant d'être soumis pour approbation au Conseil Municipal. Les avis des personnes publiques sont globalement favorables et dans certains cas assortis de réserves. L'autorité environnementale a émis un avis avec des observations sur le projet de PLU arrêté. Ces observations ont fait l'objet d'un mémoire en réponse de la commune, annexé au dossier d'enquête publique. L'enquête publique s'est déroulée du 7 juillet 2025 au 7 août 2025 inclus. Elle a été particulièrement bien suivie, puisque 129 contributions ont été apportées. Dans ces conclusions, le commissaire-enquêteur a émis un avis favorable sans réserve. Il souscrit aux propositions de réponses formulées par la Commune aux observations du public. Il a aussi noté un certain nombre de lacunes mineures ou imprécisions qui pourraient être corrigées avant l'approbation du PLU. Une réunion a été organisée en mairie avec les Personnes Publiques Associées et Consultées en vue d'échanger sur les évolutions apportées au projet de PLU en vue de son approbation. Le responsable du service Urbanisme, Rémi Le Chapois, a présenté à l’ensemble de la salle le projet du PLU. Les principaux objectifs de ce projet sont au titre de l’identité et du cadre de vie, c’est-à-dire de contribuer à valoriser et à renforcer les atouts du territoire dans les domaines du patrimoine, des espaces publics, des entrées de station et axes principaux et de son domaine skiable. Au titre de l’économie, afin de conforter les établissements hôteliers existants et de permettre leur réhabilitation, de moderniser le parc de remontées mécaniques tout en le rationalisant, de développer les équipements nécessaires à la pratique d’activités sportives, culturelles et ludiques. Enfin, au titre des déplacements pour adapter le plan de circulation, de valoriser l’espace piéton et d’assurer une meilleure continuité des cheminements, de réorganiser le stationnement en utilisant le site de la gare routière, de créer un pôle d’échange multimodal dans le secteur de la gare routière et de créer une ligne de transports en commun en site propre. Ingrid Tholmer a demandé ce qui était imposé pour la question des hébergements. Le maire a expliqué que lorsqu’un bâtiment de plus de 600 mètres carrés ou de plus de 5 logements est construit, 20% de la surface doit être consacré à des logements aidés, appelé aussi un logement de servitude sociale. « Il faut être agile puisque le logement social est encadré par des normes contraignantes et qui peuvent mettre à mal les solutions trouvées. C’est un règlement qui va imposer aux promoteurs, aux architectes de venir discuter avec nous pour trouver des solutions afin de pouvoir loger les personnes à Val d’Isère. Et puis, il y a le sujet des logements des saisonniers à qui on a réservé un certains nombres d’emplacements et on oblige tous les projets de plus de 2 000 mètres carrés de réserver une certaine surface à hauteur de 10% pour les logements de son personnel. Il faut imposer cela car la tension pour loger du personnel est extrême à Val d’Isère. Il nous a semblé que sur chaque projet, il faut qu’on cible et qu’on identifie des lieux pour pouvoir héberger nos saisonniers car la tension est présente, aussi bien pour les employeurs que pour le personnel. » Pierre Cerboneschi ajoute que cette réglementation permettra à toute une catégorie de Val d’Isère d’accéder à la possibilité de devenir propriétaire sur la commune. Françoise Ouachani demande la date effective du PLU lorsqu’il sera voté. Patrick Martin répond que la délibération partira en préfecture pour la lecture avant d’être opérationnelle et applicable. Frédéric Monneret annonce qu’il votera contre ce PLU. « Quand on voit la complexité du travail, et je félicite le service urbanisme, c’est quand même extrêmement dommage que le syndicat des hôteliers n’ait pas été consulté. La règle concernant les hôteliers est extrêmement violente. On en prend acte car on ne fera pas de débat aujourd’hui. La concertation est un concept qui n’existe pas dans notre mandat. Tu laisses planer un doute sur le fait que le PLU ne va pas être voté pour aujourd’hui. » Patrick Martin répond : « Au mois de février tu n’as pas voté l’arrêté et je trouve que c’est assez logique que tu ne votes pas l’approbation. » Frédéric Monneret reprend la parole en insistant que toutes les remarques nécessaires ont été faites auprès de l’enquêteur public. « On constate que cela ne sert à rien puisque c’est exclusivement le projet initial qui est accepté. » Pierre Cerboneschi exprime son désaccord auprès de l’élu. « Il ne faut pas oublier que la règle des 80/20 est restée. Tu passes en résidence de tourisme, tu n’es pas obligé de rester en hôtel avec toutes les contraintes que ça impose, mais surtout 20 % peuvent être dédiés à la vente immobilière libre et 80 % en résidence de tourisme, donc il y a eu un avancement sur les choses. En tant qu’élu avec la responsabilité qu’on a, c’est important pour Val d’Isère qu’il y ait des hôtels majeurs qui un jour ou l’autre puissent avoir une pérennité dans le temps. » L’élu reprend à nouveau la parole. « On a déjà beaucoup de responsabilités au global, et certaines sont imposées seulement aux hôtels. Personne n'a l’intention de transformer ses établissements en appartements. La problématique de cette règle, c’est que, quoi qu’il arrive, ne jamais prévoir le moindre mécanisme dérogatoire à une règle aussi violente que celle-ci. » Véronique Pesenti-Gros intervient à son tour. « Je comprends ta position mais cela ne change pas fondamentalement ce qui existait auparavant avec notamment le conventionnement loi montagne. » Cyril Bonnevie réagit. « Quand tu vois aujourd’hui le prix auquel sont vendus les hôtels pour des destinations hôtelières, tu ne vas pas perdre d'argent. Je comprends ton inquiétude mais l’hôtellerie a encore de belles années devant elle à Val d’Isère. » Lucie Martin a rappelé que c’était une bonne chose d’avoir trouvé des solutions pour que les habitants puissent vivre sur la commune. « Le travail qui a été fait dans des choses qui n’existent nulle part ailleurs, en innovant, en trouvant des solutions qui ne sont pas parfaites mais qui vont laisser libre cours aux promoteurs de proposer des solutions, c’est une bonne chose aussi. » Les débats et de longs échanges ont continué entre les élus sur les risques liés à ce PLU, les prix de l’immobilier, l’accès à la propriété et un parcours de logements pour les habitants et les travailleurs avant le vote. Un seul élu a voté contre l’approbation du nouveau PLU.


Le deuxième point faisait l’objet de la signature d'une convention de groupement de commandes relatif à la passation de marché(s) d'assurance(s) cyber-risques. Dans un contexte de cyberattaques croissant, de nouvelles solutions d'assurance des atteintes au système d'information “cyber-risques” se sont développées depuis plusieurs années. Elles s'articulent autour de 4 axes : la responsabilité civile de l'assuré en sa qualité de détenteur de données personnelles et de gestionnaire d'un système d'information, les pertes et frais à la suite d'une atteinte au système d'information, avec ou sans prise en charge des rançons, le cyber détournement de fonds et l’assistance et accompagnement à la gestion d'un sinistre. La mairie étant détentrice d'un système d'information en soutien de son activité, a choisi de lancer un marché d'assurance “cyber-risques”. Les entités du CCAS et de Vie Val d'Is bénéficient d'une mise à disposition de moyens informatiques et font partie intégrante de ce système. Il leur est donc demandé de s'intégrer à cette démarche dans le cadre d'un système d'information global. La convention a pour objet de constituer un groupement de commandes en vue de la passation conjointe de marchés publics pour la contractualisation de marché(s) d'assurance(s) pour le cyber risque. La convention de groupement de commandes prévoit que le coordonnateur de ce groupement sera la commune de Val d'Isère. Cette dernière effectuera donc l'ensemble des démarches procédurales nécessaires jusqu'à la notification du marché. Les membres du groupement resteront respectivement responsables de l'exécution de la part du marché les concernant. Dominique Maire a demandé pourquoi la SEM n’était pas incluse dans ce groupement, ce à quoi Patrick Martin a répondu « on leur propose et ils disposent. » Les élus ont voté favorablement.


Le point suivant concernait la tarification de la bagagerie de la gare routière. Dans le cadre de la mise en service d'une bagagerie automatique dans les locaux de la gare routière, il est nécessaire pour le conseil municipal de définir les tarifs d'utilisation des casiers. Un marché a été passé en date du 27 mai 2025 avec la SARL KÖNSIGN pour la maintenance et l'exploitation de cette bagagerie. Une commission sera appliquée sur les montants encaissés sur le site myskicase.com, pour un montant de 10%, et sur les bornes installées dans le local, de 2.5%, par le titulaire. Le titulaire effectuera un reversement des sommes payées par le client le 15 mai de chaque année. Il devra fournir un détail des sommes payées par les clients par type (site ou local) avec le détail des commissions appliquées par type. Pour les casiers moyens, le prix sera de 6 euros par jour en été et de 8 euros par jour en hiver. Pour les grands casiers, le montant sera de 10 euros par jour l’été et de 12 euros par jour l’hiver. L’ensemble des élus ont voté pour cette tarification. 


Le quatrième point faisait l’objet de la création de groupement de commande relatif à la passation d'un marché de transport collectif de personnes sur la liaison Tignes 1800 - La Daille. Dans la perspective d'assurer une offre de service de transport collectif de personnes sur la liaison Tignes 1800 et Val d'Isère “La Daille”, la commune de Tignes et la commune de Val d'Isère souhaitent constituer un groupement de commandes, dans un intérêt commun et dans le but de mutualiser les moyens, et de choisir un seul et même prestataire pour ce marché. La convention de groupement de commandes prévoit que le coordonnateur de ce groupement sera la commune de Tignes. Cette dernière effectuera donc l'ensemble des démarches procédurales nécessaires jusqu'à la notification du marché. Les membres du groupement resteront respectivement responsables de l'exécution de la part du marché les concernant. Le conseil municipal a voté en faveur de ce point. 


Le point suivant était sur la création d'emplois d'agents recenseurs dans le cadre du recensement du 15 janvier 2026 au 14 février 2026. Le recensement de la population a pour objectif de dénombrer les logements et les personnes résidant en France, tout en recueillant des informations sur leurs principales caractéristiques : sexe, âge, situation professionnelle, composition des ménages, type et taille des logements, modes de transport… Ce dispositif est piloté par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), l'organisation de la collecte est assurée par les communes. La commune de Val d'Isère, comptant moins de 10 000 habitants, est soumise à un recensement quinquennal. Le prochain recensement se déroulera du jeudi 15 janvier au samedi 14 février 2026, et concerne environ 7 000 logements. Conformément aux préconisations de l'INSEE, il est prévu de recruter 11 agents recenseurs afin d'assurer la collecte des données dans les conditions requises. Les agents recenseurs auront pour mission de suivre la formation obligatoire dispensée par l'INSEE (en début janvier), effectuer la tournée de reconnaissance du secteur attribué, réaliser la collecte des logements et des habitants dans le ou les secteurs attribués, déposer les documents et répondre aux questions des administrés, assurer un suivi régulier avec la coordonnatrice communale et collecter les questionnaires et remettre l'ensemble des documents en fin de tournée. Un appel à candidature sera lancé en priorité auprès des agents de la commune. Une communication interne sera diffusée dans chaque service afin d'informer l'ensemble du personnel. Les élus présents ont voté pour la création de ces emplois. 


Le sixième point portait sur le remboursement des frais de déplacement de la deuxième adjointe. Dans le cadre de l'exercice de ses fonctions ou des missions qui lui sont confiées, Véronique Pesenti-Gros se rendra au 107ème Congrès des Maires qui se tiendra du 17 au 20 novembre 2025, au Parc des Expositions à Paris. Les dépenses liées à l'exercice d'un mandat spécial peuvent être remboursées par la commune sur présentation d'un état de frais et après délibération du conseil municipal. Son déplacement en train et son hébergement est organisé et réglé directement par les soins de la seconde adjointe, qu'il conviendra de lui rembourser d'un montant de 162 € pour les frais de déplacement et d'un montant de 511,90 € pour les frais d'hébergement. Véronique Pesenti-Gros n’a pas pris part au débat, ni au vote. Les élus ont voté en faveur de ce point. 


Le point suivant demandait l’avis des élus pour la demande de dérogation au repos dominical formulée par Val d'Isère Agence. Par lettre en date du 20 octobre 2025, Val d'Isère Agence a sollicité la Préfecture de Savoie pour obtenir une dérogation concernant l'obligation de repos dominical des gardiens et des agents d'entretiens pour cette saison d'hiver, du 29 novembre 2025 au 03 mai 2026, et ceci motivé par des raisons de sécurité comme le déneigement des voies pompiers et d'hygiène. Par mail en date du 21 octobre, la préfecture a demandé l'avis du conseil municipal pour répondre favorablement ou non à cette demande. Pour information, le bénéfice de la dérogation à la règle du repos dominical est toujours conditionné au fait que la commune ou la zone géographique où est situé l'employeur figure sur la liste préfectorale fondée sur les dispositions du Code du travail. La notion de zone touristique, telle que prévue par le Code du travail, ne doit donc pas être confondue avec la dénomination de commune touristique ou avec le classement en station de tourisme ; ces dispositifs relèvent de régimes juridiques distincts et répondent à des objectifs différents. Le conseil municipal a donné un avis favorable à cette demande pour permettre aux gardiens d'immeubles d'exercer pleinement leurs fonctions. 


Le maire a laissé la parole à son premier adjoint. Pierre Cerboneschi a rapporté le protocole d'accord transactionnel entre la commune et la société des Immeubles de Marseille. La société, propriétaire de la parcelle cadastrée Al 97 au lieu-dit “Le Joseray”, a découvert que la voie communale de la route du Joseray empiétait sur sa propriété sur une superficie de 86 mètres carrés. A la suite d'un refus de la commune d'acquérir de l'emprise de la parcelle et d'un recours contentieux de la société des Immeubles de Marseille, les parties se sont rapprochées pour trouver un accord à l'amiable. La commune s'engage à acquérir une partie du terrain cadastrée Al 97 d'une surface de 56 mètres carrés, afin de régulariser l'emprise de la voie publique. Les parties se sont rapprochées afin de régler ce litige qui les oppose après avoir chacune examiné l'intérêt et les modalités d'une issue transactionnelle et accepté des concessions réciproques. La commune s'engage à acquérir la partie du terrain au prix de 17 248 euros soit 308 euros le mètre carré. La société des Immeubles de Marseille s'engage à céder une partie de sa parcelle délimitée sur le plan de géomètre pour une superficie de 56 mètres carrés au prix de 17 248 euros. Les élus ont voté pour.


Le point suivant portait sur la constitution d'une servitude entre la commune de Val d'Isère et la société Les Jardins de Juliette. Afin de permettre aux usagers du parking de circuler à pied en toute sécurité entre celui-ci et le village du Fornet, la société des Jardins de Juliette a obtenu l'accord du Département de la Savoie pour la réalisation d'un tunnel situé en tréfonds de la route départementale RD 902. La sortie du tunnel empiétant partiellement sur le domaine privé de la commune, les parties ont convenu à l'amiable, de régulariser cet empiétement par la constitution de la servitude de passage réservée aux piétons. Cette servitude conventionnelle est constituée sans indemnités. L'ensemble des frais, droits et émoluments seront supportés par la société des Jardins de Juliette. Frédéric Monneret demande si ce parking sera géré par le prestataire QPark. Pierre Cerboneschi a répondu négativement. « La famille est propriétaire des places de parking et il n’y aura pas de gestion puisqu’il s’agit d’un parking privé d’une soixantaine de places. » Les élus ont voté favorablement. 


Le dixième point était au sujet de la cession de la parcelle B 2775. Le conseil municipal a approuvé la vente d'une partie de la parcelle B 842 sise au lieudit “L'illaz” à la Société SARL BELVAL, en vue de la réalisation d'un projet de construction de chalets est rapportée afin de modifier les modalités de paiement ainsi que la surface de plancher initialement envisagée. Par ailleurs, la parcelle B 842 a fait l'objet d'une division parcellaire et représente une surface de 998 mètres carrés. La SAS Terrasses du Planay a fait part de son intérêt pour acquérir la parcelle B 2275 sise au lieudit “L'illaz”, afin de construire un bâtiment à usage d'habitation résidentielle de 16 logements d'une surface totale de 1 736 mètres carrés. L'ensemble des frais engendrés par cette vente sera à la charge exclusive de l'acquéreur. Les conseillers ont voté en faveur de ce point. 


Le premier adjoint a donné la parole à la seconde adjointe Véronique Pesenti-Gros pour présenter le point suivant sur le retrait de la délibération relative aux tarifs du Centre Aquasportif. Par délibération du 6 octobre 2025, le conseil municipal a approuvé les nouveaux tarifs du Centre Aquasportif pour la saison 2025/2026. Cette délibération intégrait une majoration spécifique pour l'espace musculation-cardio, supérieure à l'indexation tarifaire maximale, justifiée par la perspective du renouvellement intégral des équipements sportifs de cet espace, annoncé par la SEM SOGEVALDI pour la saison 2025/2026. Cependant, la SEM SOGEVALDI a informé la commune que, compte tenu des délais liés à la procédure de commande publique, le renouvellement du matériel ne pourra finalement pas être réalisé avant la saison à venir. Dans ce contexte, la justification de l'augmentation exceptionnelle des tarifs ne peut plus être retenue, le motif initial n'étant plus rempli. Les élus ont voté pour le retrait de la délibération n°2025.12.13 du 6 octobre 2025


De ce fait, le conseil municipal a dû adopter les tarifs du Centre Aquasportif pour la saison 2025/2026. Le conseil municipal a approuvé, par délibération du 11 août 2023, la désignation de la SEM SOGEVALDI en tant que délégataire du service public d'exploitation du Centre Aquasportif de Val d'Isère. Ce contrat de délégation de service public a pris effet le 1er octobre 2023, pour une durée de 7 ans. Les tarifs proposés par le délégataire doivent faire l'objet d'une délibération du conseil municipal. Ces nouveaux tarifs respectent les dispositions contractuelles et sont conformes à l'indexation annuelle maximale autorisée, avec une évolution comprise entre 0% et plus de 4,2% selon les prestations concernées. Les tarifs proposés sont identiques à ceux approuvés par le conseil municipal lors de sa séance du 6 octobre 2025, à l'exception de ceux relatifs à la salle cardio/fitness, désormais ajustés afin de respecter le plafond d'indexation tarifaire prévu au contrat, et par conséquent inférieurs à la justification initialement présentée. Les élus ont approuvé les tarifs proposés par la SEM SOGEVALDI pour la saison 2025/2026.


Le point numéro treize concernait la subvention d'équipement au Club des Sports pour l’exercice 2024/2025. La commune de Val d'Isère a approuvé la convention d'objectifs la liant au Club des Sports de Val d'Isère pour la saison 2024-2025. Cette convention prévoit qu'une subvention d'équipement (investissement) peut être attribuée par délibération du conseil municipal, en fonction des demandes formulées par l'association et des arbitrages réalisés par la collectivité. Après examen de la demande transmise par le Club des Sports et au regard des besoins identifiés pour la saison en cours, il est proposé au conseil municipal d'attribuer une subvention d'équipement d'un montant de 75 000 euros. À titre de comparaison, la commune avait inscrit au budget pour 2023-2024 une subvention d'équipement (investissement) d'un montant identique de 75 000 euros en faveur du Club des Sports de Val d'Isère. Le conseil municipal a accepté la subvention d’équipement. 


Le point suivant faisait l’objet de la rémunération des vacataires enseignants de l'Éducation nationale pour la surveillance des études et du temps périscolaire. Cette activité peut en effet être assurée par un enseignant, fonctionnaire de l'Education nationale, dans le cadre de la réglementation des cumuls d'activités qui permet aux fonctionnaires d'exercer une activité accessoire d'intérêt général auprès d'une personne publique, à condition d'y être autorisé par son employeur principal. Pour la rémunération, une délibération du conseil municipal fixe les tarifs de rémunération conforme à la réglementation spécifique, fixée par le décret du 14 octobre 1966 et la note de service du Ministère de l'Education nationale du 08 février 2017. Le montant est de 22,34 euros pour les heures d’études surveillées et de 11,91 euros sur les heures de surveillance. L’ensemble des élus ont approuvé ces tarifs. 


Le point numéro quinze portrait sur l’évolution du tableau des effectifs du personnel communal. Dans le cadre de l'augmentation d'activité de la saison hivernale, l'équipe du service crèche doit être renforcée afin d'assurer l'accueil des enfants saisonniers et permettre une amplitude horaire plus large. Il a été proposé de créer un poste d'agent spécialisé petite enfance non permanent à temps complet au sein du pôle service éducation et jeunesse pour la saison d'hiver 2025-2026. Toujours dans le cadre de l'augmentation d'activité de la saison hivernale, l'équipe du service cuisine centrale doit être renforcée afin de permettre un meilleur fonctionnement pour la saison d'hiver 2025-2026. Il est également proposé de créer un poste de cuisinier non permanent à temps complet au service cuisine centrale sous la responsabilité de la directrice du SEEJ. Les élus ont voté pour. 


Le point suivant était sur la décision modificative budgétaire n°2 pour une régularisation sur la section de fonctionnement à hauteur de 93 798 euros. La décision modificative n°2 du budget principal a pour objectif de transférer des crédits d'opérations non réalisées et d'affecter des recettes supplémentaires. Il s'agit principalement d’une augmentation des crédits pour le règlement du Fonds de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales dans les dépenses et en recettes une augmentation des crédits d'occupation du domaine public pour 88 930 euros. Le conseil municipal a voté en faveur de la décision modificative budgétaire. 


Le point dix-sept faisait l’objet d’une demande de subvention auprès du SDES pour la réalisation de la cloacothermie pour le bâtiment le “Face à Face”. La collectivité entreprend un projet d'un bâtiment à usages multiples en lieu et place de l'ancienne piscine, ayant pour vocation d'héberger plusieurs structures et fonctionnalités différentes. La Municipalité a pour objectif que ce bâtiment soit emblématique et novateur notamment en termes de performance énergétique. Ce bâtiment, de plus de 4 000 mètres carrés, a fait l'objet d'un concours d'architecture pour lequel le lauréat doit donc proposer une solution très efficiente de la gestion d'énergie. L'étude de faisabilité de la cloacothermie a été menée et s'est avérée positive. Elle se base sur la récupération de chaleur fatale provenant des eaux de lavage des filtres de la piscine du Centre Aquasportif via une pompe à chaleur. L'installation visée permettra de chauffer le nouveau bâtiment et couvrir une partie des besoins du Centre Aquasportif. Dans ce cadre, le SDES via L'ADEME peut soutenir ce type d'installation par le biais de forfaits d'aide pour les investissements et les travaux. L’ensemble des élus ont voté pour. 


La seconde adjointe a laissé la parole au troisième adjoint. Philippe Arnaud a rapporté le point sur la ligne de la trésorerie de la Régie des Pistes et de la Sécurité. Afin de faire face aux échéances de fin d'année, la ligne de trésorerie de 500 000 euros souscrit auprès de la Caisse d'Epargne est reconduite. Le conseil municipal a voté en faveur de ce point. 


 Le dernier point portait sur le tableau des effectifs des emplois permanents de la Régie des Pistes pour l'année 2026 et des saisonniers pour la saison 2025/2026. Les emplois de chaque collectivité ou établissement sont créés par l'organe délibérant de la collectivité ou de l'établissement. Il appartient donc au conseil municipal de fixer l'effectif des emplois nécessaires au fonctionnement de la Régie des Pistes, afin d'effectuer les missions de damage, de secours et de sécurisation. L'effectif de la Régie des Pistes se compose donc de 28 salariés permanents dont un directeur, un directeur adjoint, deux administratifs, sept salariés au service damage et 17 salariés au service pistes et sécurité. La Régie des pistes compte également 86 salariés saisonniers dont deux administratifs, 27 salariés service damage et 57 salariés au service piste et sécurité. Les élus ont voté pour. 


 L’ordre du jour a été épuisé. Le maire a souhaité prévenir la salle du conseil qu’un exercice a été réalisé ce matin dans le tunnel des téléphériques. Ce qui a engendré une fumée noire et chaude dans le centre du village. 


 Ingrid Tholmer a voulu faire part de la qualité du non-déneigement pendant ces dix derniers jours. « Certes, c’est une période où il n’y a pas grand monde dans Val d’Isère puisque c’était les vacances scolaires mais il y avait encore beaucoup de travaux et de chantiers. Ça a été un bordel innommable pour être poli. À part l’axe principal qui a été déneigé, obligeant les gens à marcher au milieu de la route, ça a été plus que chaotique et même s’il n’y a pas grand monde on a quand même nos anciens. Je les aurais mis au défi d’aller chercher leur baguette sans se faire un col du fémur. Donc je ne sais pas l’explication que vous allez me donner, il n’y a pas grand chose de recevable pour expliquer que c’était aussi chaotique. » Le maire a répondu « Il y avait six personnes sur les onze qui travaillaient et un certain nombre d'engins n’étaient pas disponibles, ce qui a provoqué notre irritation. La concordance entre la chute de neige et les travaux, le département, semble-t-il, qui a fait le choix d’intervenir en pleine période de neige et de froid a fait qu’il y a eu un joyeux bordel comme tu l’a souligné. On a convoqué les responsables du service technique et du service voirie pour avoir leurs explications et de nous présenter les solutions qui permettraient, dans cette période précise, d’avoir des disponibilités humaines et matérielles. Ce qui obligerait à faire des choix pour le service cadre de vie. Pour le département, on est les méchants petits canards. Pour la route de Val d’Isère, rien n’avait été chiffré, je ne sais pas pour quelle raison, et tous les trois ans, on a systématiquement une mise en œuvre de enrobées, et dieu sait qu’on a alerté et que certains endroits n’ont pas été fait. Depuis trois ans, rien n’avait été prévu par le département. »


 Ingrid Tholmer a également souhaité savoir s’il y avait des avancées concernant les Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2030. Cyril Bonnevie intervient. « Il faut arrêter d'inviter tous ces élus. Au Critérium il faut les boycotter. Quand ils viennent ici, il faut qu’on leur jette des cagettes parce que ce sont des incompétents. Malheureusement, ce que l’on fait et qu’on est en train de transformer dans notre pays. » Patrick Martin répond à la question de l’élue. « On devrait avoir les JO de 2030 en France dans la première quinzaine de février et la première quinzaine de mars pour les paralympiques. Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques a présenté une carte qui s’appelle “préférentiel des sites” dans lequel ils envisagent de tenir les épreuves techniques, hommes et femmes, à Val d’Isère. Ils viennent nous voir mais ils nous expliquent que tout cela représente un surcoût par rapport au programme initial. Ce à quoi je leur réponds que le programme initial n’était ni chiffré, ni réalisable, ni réaliste. C’est la triste vérité. Les discussions que nous avons c’est de voir dans quelles conditions on peut tenir ces épreuves avec une part subvention notamment pour la construction du bâtiment “Face à Face”, la proposition de subvention actuelle est de 6,850 millions d’euros. Je l’estime insuffisante puisque cela va mettre en tension notre budget de fonctionnement qui ne permettra pas de tenir un certains nombres d’événements régulièrement jusqu’en 2030, notamment le Critérium de la première neige qui est le premier financeur de la Fédération Française de Ski. Et puis il y a un certain nombre de discussions qu’on a avec eux sur des montants qu’on nous propose, comme par exemple sur le verrouillage et le blocage de l’électricité à Val d’Isère. Ce qu’on appuie sur notre dossier, et qui est un des atouts de Val d’Isère, c’est qu’en terme de marketing ou encore de droits télés, c’est un site qui peut accueillir beaucoup plus de spectateurs que dans d’autres sites envisagés puisqu’on l’a fait en 1992 et en 2009 et il y avait entre 35 à 40 000 personnes au pied de la Face. Il n’y a pas de dépenses supplémentaires On n’est pas un site supplémentaire, on est un site lié aux Jeux Olympiques. Ils sont un petit peu pressé quand même car ils doivent se réunir le 24 novembre et puis ensuite il y a une réunion de travail qui doit avoir lieu ici-même, à Val d’Isère, c’est un choix du Président du Comité d’Organisation des JO le 30 novembre et le 1er décembre 2025 avec la visite du CIO qui est composé d’une délégation de cinquante personnes et du COJOP de vingt personnes qui vont tenir une séance plénière. J’ai proposé, à titre grâcieux, la disposition de la salle Valériane pour le COJOP et le CIO. Le 15 décembre prochain, ils devraient annoncer la liste définitive des sites. Ma position a toujours été claire depuis le départ, et je vous la répète : je ne mettrais pas en péril les finances de la commune pour tenir des épreuves olympiques à Val d’Isère en 2030. Les Jeux Olympiques doivent être payés par les Jeux Olympiques. » Cyril Bonnevie prend la parole. « A un moment donné, on nous demande de faire des économies et les mecs se pointent à 70. On nous prend tellement depuis le début pour des lapins de six semaines sur cette affaire. J’ai envie de leur dire : Val d’Isère n’a pas besoin des Jeux, en revanche, je ne suis pas convaincu que les Jeux n’ont pas besoin de Val d’Isère. J’ai l'impression que ces gens là commencent vraiment à nous prendre pour des abrutis et ça commence à tendre un petit peu tout le monde. Il faut qu’ils prennent leurs responsabilités comme les élus de la Région, quand on voit le scandale que c’est, la manière dont on est traité, il y a un moment la coupe est pleine. » Patrick Martin rappelle que le CIO siège en Suisse et que les difficultés financières ne sont pas les mêmes qu’en France. 


 Frédéric Monneret demande ce qu’il y aura sur l’ancienne gare routière pour cet hiver. Le maire explique que la commune a lancé un appel à manifestation d’intérêt et qu’une partie du marché se tiendra dessus tous les lundis. L’élu reprend sa question pour savoir ce qu’il se passera réellement sur ce lieu hormis le lundi. Le maire répond à nouveau. « Soit nous le laisserons comme l’année dernière, ce qui n’était pas la volonté commune, soit ce sera comme actuellement : un parking zone bleue. » 


La prochaine séance du conseil municipal se tiendra le lundi 8 décembre. 

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