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18 juin 2025 | Articles

Compte rendu du Conseil Municipal du 18 juin 2025

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Aujourd’hui s’est tenu le conseil municipal de novembre en présence de 11 élus. Avant de commencer la séance, une minute de silence a été adressée en hommage à Jean-Pierre Bianchi. Le maire a ensuite présenté les 18 décisions prises. Frédéric Monneret a demandé si les transformateurs installés par Enedis seront habillés par ces derniers. Patrick Martin a répondu négativement. L’élue a exprimé sa crainte, « c'est ce que je craignais par rapport aux placards qui ont été installés pour la fibre optique, on le voit notamment assez, ils ont été peints à certains endroits pour vraiment se fondre, mais il faut que ce soit intégré. Nous, on fait beaucoup d'efforts sur les molocks et tout ça pour que ce soit empierré. » Le maire répond, « sur ceux, notamment au Joseray, qui sont nécessaires à la réalisation de promotion, on a demandé de le faire … Il serait effectivement de bon ton qu'on réalise ça dans la même veine et la même qualité. Enedis c'est toujours long pour avoir leurs installations, quand ils sont là, on a plutôt envie de faciliter la chose et pour la fibre je suis entièrement d'accord avec toi : ce n’est pas à la hauteur. Quand elles sont posées droites, c'est déjà pas mal. La fibre on est déjà content de l'avoir et effectivement il faudra prévoir un habillage d'un certain nombre de ces armoires qui sont peu esthétiques et qui soient plus jolies que ce plastique blanc qui ne manquera pas de vieillir au soleil. » Certains élus ont confirmé également qu'il y avait encore quelques zones blanches de la fibre optique, notamment en bas de la route de la Balme. La séance s'est poursuivie par l'ordre du jour qui comptait sept points.


Le premier point de l'ordre du jour a été rapporté par le maire au sujet de la modification de la tarification de la taxe de séjour. Chaque année, le tarif de la taxe de séjour peut être augmenté selon les barèmes définis. La collecte permet de récolter 2,5 millions d'euros avec la part départementale. Une délibération pour des tarifs applicables au 1er janvier 2026 doit être prise avant le 30 juin 2025. Peu de modifications étaient possibles en dehors des palaces, plafond des non classés au tarif proportionnel, qui augmentent de 0.11 € soit 5.39 € et hôtels, meublés et résidences de tourisme 5 étoiles qui permettent une augmentation avec un montant de 3,60€, dont 0,22 € pour la part départementale incluse, soit un total de 3,96 €. Les autres taxes ne bougent pas puisqu'elles sont plafonnées. Le maire a rappelé que cette taxe est versée jusqu'à 1,7 million d'euros à l'Office de Tourisme de Val d'Isère et que la partie au-delà alimente le budget culturel et sportif de la commune. Pierre Roux-Mollard a expliqué être favorable à cette augmentation, mais demande si le plafond maximum autorisé est atteint ou s’il y a une marge de manœuvre dans certaines catégories. Patrick Martin a affirmé que si cette modification est votée aujourd'hui alors le plafond maximum sera atteint. « Il y a eu une grosse campagne notamment pour les loueurs par rapport au classement, quelqu'un qui n'est pas classé paye un pourcentage de sa journée. On s'aperçoit qu'au final, c'est assez décevant puisque d'abord les gens hésitent à le faire et doivent le faire : c'est la règle. C'est assez coûteux : entre 200 et 400 euros, il y a peu d'organismes qui le font. En pratique, on est surpris de voir des résidences très luxueuses avec un classement une étoile, donc une fois que ces résidences sont classées elles payent un peu moins de taxe de séjour qu'elles n'en payaient avant en étant sur le système dérogatoire. » Ingrid Tholmer  a rebondi sur ce point, « quand est-il du Club Med ? », le maire répond, « c'est une bagarre, car le Club Med est dans la catégorie club de vacances et paye donc le minimum. C'était passé au mois de décembre, au niveau de l'Assemblée, comme il y a eu le 49,3, les demandes ont été supprimées. Il y a un gros lobbying du Club Med, le manque à gagner pour une commune comme Val d'Isère est de 150 000 euros et 300 000 euros pour nos voisins donc c'est un combat qu'on mène collectivement. Le député Vincent Rolland va représenter cette demande en espérant qu'il n'y ait pas de 49,3. » Patrick Martin a annoncé qu'il se rendra au Club Med de Serre-Chevalier le 2 juillet. « Chaque année je leur dis que tout le monde devrait payer la taxe de séjour et vous devrez la payer surtout sur les Club Med haut de gamme. C'est un combat, mais ça passe par la loi. » L'ensemble du conseil municipal a voté pour ces nouveaux tarifs qui entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2026.


    Patrick Martin a laissé la parole à sa deuxième adjointe Véronique Pesenti-Gros au sujet de la convention de recours à la mission de secrétariat de mairie itinérant du Centre de gestion de la Savoie. Cette convention est prioritairement destinée aux communes de moins de 2 000 habitants. Ce service a pour objectif de répondre avec un personnel qualifié et expérimenté aux besoins urgents de remplacement ou de renfort de leur secrétaire de mairie. Dans le cadre de cette mission, la collectivité bénéficiaire se verra appliquer les tarifs fixés par délibération du conseil d'administration du Centre de gestion : 200 euros la demi-journée et 370 euros la journée avec les frais de déplacement inclus. Les élus ont autorisé le maire à signer cette convention avec le Centre de gestion de la Savoie.


    Le troisième point concernait l'évolution du tableau des effectifs du personnel communal. Il s'agit d'une remise en conformité de chaque poste et de corriger les descriptifs de chaque emploi. Aucune évolution ou de création de postes est prévu. Plusieurs postes sont impactés : agent d’accueil au pôle ressources, l'adjoint administration générale au pôle ressources, le poste gestionnaire carrière et paie, le chef d'équipe voirie, le responsable du service achat magasin, le technicien réseau cartographie sur le grade d'adjoint technique, le responsable du service des systèmes d'information et l'animateur au pôle service enfance et jeunesse. La deuxième adjointe a mentionné la création d'un poste saisonnier pour un agent polyvalent aux espaces verts. Ingrid Tholmer s'est interrogée sur le recrutement du service des ressources humaines. Jean-Paul Orange a répondu à l'élue. « Un gestionnaire carrière-paie a été recruté et arrivera en juillet, un autre poste plus administratif qui est également pourvu et nous avons le poste de responsable des ressources humaines qui est mis en attente et qui va être relancé. Sur d'autres services qui font l'objet de départ à la retraite et de changements, des recrutements ont été faits. » Le conseil municipal a voté pour. Patrick Martin a rappelé que le point le plus délicat est l'accompagnement sur le logement, « plus on monte en compétences, plus c'est complexe et c'est important de le rappeler. »


    Le point suivant était sur l'admission en non-valeur du budget « Eau et Assainissement ».  Le Comptable public est compétent pour relancer tous les débiteurs en retard de paiement et pour engager contre eux des mesures d'exécution forcée si nécessaire et pour demander l'admission en non-valeur des créances dont il a constaté l'irrécouvrabilité. Lorsqu'une créance est irrécouvrable en raison de l'absence ou de l'insolvabilité du débiteur, le conseil municipal est habilité à autoriser son admission en non-valeur. Toutefois, cette procédure d'admission en non-valeur ne fait pas obstacle au recouvrement de la créance dans l'hypothèse où le débiteur serait retrouvé ou deviendrait solvable. Le receveur municipal a dressé l'état des créances irrécouvrables dont le montant s'élève à 33.74 € pour le Budget annexe Eau et Assainissement. Les élus présents ont voté favorablement.


    En l'absence de son troisième adjoint Philippe Arnaud, le maire a rapporté le point sur le compte administratif, compte de gestion et affectation du résultat 2024 de la Régie des Pistes. En fonctionnement, les recettes sont d'un montant de 9 056 711 euros et des dépenses à 8 617 671 euros, soit un résultat de l'exercice cumulé à hauteur de 907 247 euros. En investissement, les recettes étaient de 1 613 062 euros tandis que les dépenses étaient de 1 670 247 euros avec un résultat cumulé de 38 850 euros. En section exploitation, l’année 2024 se solde avec une augmentation de la section exploitation de 3.41%. La reprise de l’activité mécanique au garage du bas de la Face de Bellevarde n’a pas encore impacté ce compte administratif, en effet elle a débuté en octobre. Les charges à caractère générales ont augmenté de 2,74%  et les charges du personnel de 2,14%. Frédéric Monneret a demandé si la charge de 93 000 euros pour 2025 était sur l'année. Patrick Martin répond par la négative, « c'est le trésor public en fonction de ses avancées, ils décident de régulariser. C'est plus facile de percevoir quand ce sont des clients français, on a 65% de clients étrangers et il y a des nationalités où c'est plus compliqué pour récupérer cet argent. » Cyril Bonnevie a rappelé le travail remarquable fourni par les équipes spécialisées, le maire lui répond. « Le travail qui a été fait par les régulatrices cette année a vraiment payé. Mais là, ça tombe mal l'année où le trésor public décide de régulariser d'un coup. » En section investissement, le résultat de clôture 2024 s'élève à moins de 38 850 euros. Pierre Roux-Mollard a pris la parole, « sans remettre en cause les sommes indiquées, cela concerne les pièces détachées et entretiens à hauteur un peu près de 100 000 euros, les sommes sont factuelles donc pas discutables, mais je rappelle que le garage de la Face avait été prévu pour éviter que les machines ne dorment dehors et qu'il y ait des dégradations dues au froid. On arrive aujourd'hui à un montant des pièces détachées qui est supérieur au prix d'une machine avec une progression cette année, qu'est-ce qui justifie cette dégradation et est-ce qu'on a pu pointer les pièces qui se dégradent le plus rapidement, est-ce les machines qui deviennent plus fragiles … Est-ce qu'on peut expliquer cette somme qui est assez conséquente ? » Patrick Martin a expliqué que l'année probatoire au garage en bas de la Face c'est bien passé même s’il y aura quelques changements. « Oui ce n’est pas satisfaisant et la Régie des pistes en a bien conscience et ce sont des sommes qui sont vraiment importantes. » L'élu de l'opposition reformule sa question : « c'est de comprendre pourquoi cela casse autant : est-ce que c'est parce que les machines sont devenues plus fragiles et qu'est-ce qui fait qu'il y ait autant d'interventions et donc que le montant soit conséquent ? »  Le maire a donné la parole à Cédric Bonnevie, Directeur de la Régie des Pistes, pour expliquer les raisons. « On est sur 2024, on avait repris le garage en octobre donc tout ce qui est avant on ne peut pas dire que c'est lié au nouveau fonctionnement. Maintenant, les machines c'est sûr qu'elles sont de plus en plus performantes et que les pièces sont extrêmement chères sur les dameuses. Une des choses qui peut être expliquées c'est qu'on a repris tout ça et l’on a aussi changé de fournisseur et l’on est en train de ré-étalonner nos besoins dont ceux en treuil qui sont plus importants. On en a d'ailleurs conservé un l'année dernière et donc d'en avoir désormais six. Cet hiver c'est passé, pas comme on l'aurait espéré, on recherche toujours un chef d'atelier et des mécaniciens. On a déjà recruté une personne et l’on est sur le point d'en recruter quatre autres donc là-dessus ça avance bien sachant que trouver des personnes qui ont les compétences nécessaires c'est très difficile. La mission que je leur donne c'est de réduire tout ça et notamment faire du préventif, ce qui ne se faisait plus du tout. Maintenant, le résultat se fera sur la durée, il ne faut pas s'attendre que de suite tout aille bien. » Cyril Bonnevie ajoute, « on le subit tous. Aujourd'hui, les prix sont de plus en plus chers, les machines sont de plus en plus performantes et il y a une obsolescence programmée qui fait qu'on casse beaucoup plus qu'avant. Quand on voit le niveau de travail qui est fait par la Régie des Pistes en termes de damage notamment lors des ailes de saisons, la qualité qu'ils arrivent à sortir avec les contraintes météorologiques qu'on a et bien c'est sûr qu'on travaille plus la neige maintenant qu'à l'époque, car il y en a moins donc un travail en permanence et ça explique aussi cela. Le travail qu'on produit aujourd'hui est plus contraignant pour les machines. » Cédric Bonnevie a affirmé que la Régie des Pistes doit être meilleure sur ce budget dans les années à venir. Frédéric Monneret intervient à son tour. « On a reçu une enquête sur la satisfaction client, qui a été menée par Val d'Isère Tourisme et Val d'Isère Téléphérique, et c'est impressionnant de voir que les taux de satisfaction de cette année sont tous au vert. Il faut donc relever un sacré boulot fait durant la saison par la Régie des Pistes et l'ensemble des agents. Je vais revenir aussi sur un point que j'avais évoqué l'année dernière. On voit sur la facturation mairie moins de 598 473 euros pour le fait qu'il n'y ait pas eu de Critérium femme en 2024 et notamment des réductions de facturations de certaines prestations dont le Snow Park. C'est quand même énorme. Le Critérium femme est valorisé à combien pour le damage ? » Patrick Martin répond que le montant s'élève à 350 000 euros en comprenant l'ensemble des moyens et des interventions. L'élu reprend la parole en expliquant l'année dernière la venue de l'équipe de France avec Cyprien Sarrazin pour s'entraîner sur la piste OK. « J'avais été très agacé par rapport à toutes les images qu'on voyait dans les médias qu'il n'y eût aucune banderole Val d'Isère et aucune communication à ce moment-là alors que j'imagine que ça doit coûter quand même un certain prix de mobiliser l'ensemble de la OK pour accueillir l'équipe de France en seulement quelques jours et quelques heures. » Cédric Bonnevie a expliqué que cela n'implique pas de coût important hormis le fait que cela mobilise la piste qui n'est pas disponible pour les clients. « Après il y a quand même un coût induit dessous qu'il faut avoir en tête : on a un service course dédié, qui est refacturé à la mairie. » Frédéric Monneret ajoute à ce propos, « c'est encore plus flagrant qu'on pourrait véritablement profiter de ce genre d'événement avec toutes les télévisions présentes alors que l'image de Val d'Isère à ce moment-là n'avait pas été mise en valeur par un certain service. En tout cas quand on a ce genre d'événement c'est dommage de ne pas pouvoir en profiter en termes de médias et de communication. » Véronique Pesenti-Gros a également apporté une réflexion au sujet du budget de la Régie des Pistes, « on constate sur les deux dernières années, on génère un excédent cumulé d'un peu près de 900 000 euros, sachant qu'il est annoncé une augmentation d'un peu près de 9% du chiffre d'affaires de la STVI pour cette saison d'hiver. On sait donc qu'on aura de bonnes nouvelles pour le budget de la Régie des Pistes en cours. Ça m’amène à la réflexion qu'il va falloir redimensionner et restructurer le budget de la Régie des Pistes en conséquence. » Le maire a précisé qu'on parlait bien du budget 2024. « On peut supposer que la redevance de la STVI sera de l'ordre de 500 000 euros supplémentaires pour le budget 2025. C'est encore un million du budget communal qui est porté sur celui de la Régie des Pistes et quand on prend la décision d’accueillir le Critérium femme ça coûte plus cher. On est entré dans une réflexion globale et en transparence pour qu'on ait des échanges entre la commune et la Régie des Pistes, que j'ai l'honneur de présider des deux côtés, pour qu'on puisse trouver un bon équilibre et qu'on redéfinisse clairement les contours de ce qu'on attend de la Régie des Pistes et qu'on regarde la manière dont on le finance. » Patrick Martin a aussi fait part de travaux prochainement dans la cabane des pisteurs sur Bellevarde. Ce dernier, en tant que président de la Régie des Pistes, est sorti de la salle pour que les élus puissent procéder au vote qui a été favorable.


    Le sixième point énoncé par la quatrième adjointe Françoise Ouachani portait sur la demande de subventions auprès du SDES pour l'étude cloacothermie pour le bâtiment « Face à Face ». La collectivité entreprend un projet d'un bâtiment à usages multiples en lieu et place de l'ancienne piscine, ayant pour vocation d'héberger plusieurs structures et fonctionnalités différentes. La municipalité a pour objectif que ce bâtiment soit emblématique et novateur notamment en termes de performance énergétique. Ce bâtiment, de plus de 4000 m², a fait l'objet d'un concours d'architecture pour lequel le lauréat doit donc proposer une solution très efficiente de la gestion d'énergie. La technique de la cloacothermie est envisagée et nécessite une étude approfondie. Elle se base sur la récupération de chaleur fatale provenant des eaux de lavage des filtres de la piscine du Centre Aquasportif via une pompe à chaleur. Cette étude vise à quantifier, dimensionner et chiffrer les installations nécessaires pour chauffer le nouveau bâtiment et couvrir, tout ou une partie, des besoins du Centre Aquasportif. Dans ce cadre, le SDES peut soutenir ces études par le biais de subventions pouvant se monter à 70% du montant de l'étude suivant la destination des surfaces (pourcentage de la surface du bâtiment subventionnable, hors activité commerciale). Les élus ont voté en faveur de ce point.


    Le dernier point a été évoqué par le cinquième adjoint au maire Fabien Hacquard pour l'adoption du règlement intérieur des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) de l'école maternelle de Val d'Isère. Ce règlement, initialement établi en 2020, a été révisé afin de se conformer à la réglementation sur les 1 607 heures de travail annuelles. Cette mise à jour vise principalement à clarifier les temps de travail des agents, dont la spécificité réside dans une double autorité hiérarchique : la direction de l'école pendant le temps scolaire et le responsable de service en dehors de celui-ci. Afin d'assurer un cadre structuré et harmonisé pour l'organisation du travail des ATSEM, il est proposé au Conseil Municipal d'adopter un règlement intérieur précisant leurs missions, leurs positionnements au sein de l'équipe éducative, ainsi que leurs droits et obligations. Ce document vise à renforcer la collaboration avec les enseignants, tout en garantissant le respect des normes d'hygiène et de sécurité. L'ensemble des élus présents ont approuvé le règlement intérieur des ATSEM.


    L'ordre du jour épuisé, le maire a souhaité faire un point d'information concernant les JO 2030. « Nous allons descendre mercredi prochain au COJOP à Lyon pour les JO d'hiver 2030 après un appel qu'on a attendu longtemps d'Edgar Grospiron. Il m'a dit que le COJOP voulait donner rapidement sa carte des sites et qui se fera sûrement début juillet. Val d'Isère sera sur la carte des sites. Par rapport au programme des épreuves techniques hommes et femmes qu'on leur a présentées, et c'est pour ça qu'on descend, c’est qu'on reprenne l'ensemble des épreuves féminines et ce n'est pas ce qu'on avait chiffré. Là si l’on reprend des épreuves féminines, elles ne peuvent pas se courir sur la Face de Bellevarde, ça impliquerait deux sites et ce n'est plus du tout les mêmes coûts. D'autre part en termes d'investissement, nous avons demandé une subvention à la demande de l’État sur deux choses : le bâtiment "Face à Face" et des travaux importants qui pourraient être apportés au village médical pour le mettre à niveau en 2030 par rapport à la tenue de ces événements et l'attendue éventuels de 30 à 40 000 personnes par jour à Val d'Isère. Ce courrier est parti et ces échanges auront lieu mercredi prochain avec à la fois le COJOP, qui s'occupe du fonctionnement, et la SOLIDEO, qui s'occupe des investissements, et je vous tiendrais bien sûr au courant. Il y aura bien des épreuves olympiques à Val d'Isère en 2030. » Frédéric Monneret a confirmé qu'il s'agissait d'une bonne nouvelle, mais espère que les confusions disparaissent rapidement. Cyril Bonnevie a aussi tenu à remercier le maire pour le courrier envoyé au département. « Ce qui va dans ce sens-là : sensibiliser l'état désastreux de la route entre Bourg-Saint-Maurice et Val d'Isère. J'ai eu la chance de la pratiquer il y a une semaine à vélo avec mon fils et je me suis dit que j'avais fait l'erreur de ma vie. C'est-à-dire, quand tu fais cette route avec des bosses et des trous tout le long, un mauvais éclairage, des fuites après tous les travaux qui ont été faits, la descente avec les camions des chantiers qui conduisent vite, les voitures, les motos et les cyclistes... On se félicitait du travail qui avait été mis en place pour l'ouverture du Col de l'Iseran. Et des exploits lorsqu'on est en capacité de les faire dans le timing, sur la manière de travailler et à côté de ça quand on voit la magie, quand tu fais du vélo, de monter le mythique Col de l'Iseran et le plus haut d'Europe, quand on voit l’afflux et l'excitation des gens qui se photographient devant la stèle, mais c'est la guerre pour prendre une photo en fait, et quand je vois comment on utilise mal en termes de communication. Alors oui c'est difficile, puisque le Parc de la Vanoise nous interdit tout en haut, mais pourquoi ne pas refaire une stèle en bas dans Val d'Isère pour permettre aux gens aussi de se photographier et de mettre en avant ce col qui est une merveille ? C'est très clairement la route de la mort entre Bourg-Saint-Maurice et Val d'Isère et si les Jeux Olympiques nous permettent d'avoir un meilleur réseau routier, on aura tout gagné. Mais attention, car on joue malheureusement avec la vie des gens, car c'est vraiment une route très dangereuse. »  Patrick Martin répond, « hier, lors des retrouvailles avec Bonneval-sur-Arc, et ça sert à ça aussi, il y avait trois représentants du département et c'est bien que ça prenne un petit peu d'ampleur. J'ai demandé, et je remercie nos services pour leur réactivité, de me rappeler le coût qui a été facturé l'année dernière suite au déneigement du col anticipé pour les travaux du Vallon côté Tarentaise. Tout compris : c'est 47 000 euros. En extrapolant, une ouverture anticipée, parce qu'on peut dire c'est un gros effort pour gagner une semaine alors que c'était une évidence depuis le départ. Ouvrir le col des deux côtés niveau damage, c'est 100 000 euros. J'ai dit aux conseillers départementaux que c'est ce que ça coûte, mais est-ce que vous voulez qu'on vous chiffre ce que cela rapporte ? Et ils l'ont vu hier. Il faut que les choses là-haut bougent, car il n'y a pas de toilettes, etc. » Cyril Bonnevie réagit. « J'ai rencontré pas mal d'équipes qui viennent s'entraîner et toute l'Europe vient skier à Val d'Isère et qui a des étoiles. C'est satisfaisant de savoir que les athlètes français, qui ont la possibilité de s'entraîner à Val d'Isère dans un cadre idyllique avec un site de dingue et des conditions de neige, et bien c'est quand même chouette au lieu d'aller skier à l'autre bout du monde pour faire la même chose qu'on peut faire ici. Et je compte aussi sur toi Patrick Martin sur cet enjeu qu'on va avoir : l'obligation de faire cohabiter l'agriculture avec le Parc de la Vanoise, car on est tous des amoureux de la nature, mais on n’a clairement pas du tout la même vision. Il va falloir aussi qu'on fasse un lobbying là-dessus, en se disant qu'on doit arriver à cohabiter et le sous-préfet l'avait dit lors d'une réunion pour défendre cette idée-là : tourisme, agriculture et Parc de la Vanoise doivent cohabiter hiver et été pour le bien d'un endroit comme Val d'Isère qui est exceptionnel et dont les gens viennent du monde entier. On vit du tourisme et c'est bien de le rappeler. »


    Frédéric Monneret prend à son tour la parole pour avoir la confirmation sur les fermetures des routes nocturnes qui s'arrêteront bien le vendredi 11 juillet au matin et que l'activité touristique reviendra à la normale. Patrick Martin lui répond, « je ne peux pas donner de confirmation, c'est le même combat que pour l'ouverture du Col de l'Iseran, j'ai passé ma matinée d'hier à leur demander, je vais leur redemander, mais les travaux sont en avance. » L'élu le coupe. « Ils sont en avance par rapport à un planning qui n'était pas acceptable à la base. On se plaindra auprès du département quand on aura plus de travaux sur la route, ça, on est bien d'accord. On ne peut pas accepter en tant que station touristique de se laisser pourrir une semaine de vacances avec une route fermée de nuit. Là, on parle du vendredi 11 juillet, qui est le jour qui précède le 14 juillet et le Trail qui est un de nos événements phares. Normalement, il était convenu que la fermeture de route s'arrête le 11, j'ai demandé confirmation et vraisemblablement on ne l'a pas. Je pense qu'il faut arrêter de jouer, nous on a besoin de bosser et l’on a besoin d'être ouvert. Les travaux doivent être faits, mais avec une limite pendant l'été. Le 11 juillet, c'est déjà abusif, plus loin que cette date c'est inacceptable. » Ingrid Tholmer ajoute, « tu dis que c'est la nuit, mais 22h ça reste très tôt. » Frédéric Monneret continu, « le département doit nous écouter sinon on risque d'arriver à un clash et ce n’est pas bon. On ne peut pas demander à booster l'été et d'avoir ça. J'en profite aussi pour parler des travaux qui se font dans Val d'Isère actuellement. C'est une année historique parce que maintenant on autorise les grues à s'installer sur les rues, même pendant la saison d'été. On a des grues qui débordent sur la voie publique, en tout cas, qui ne viennent pas fermer des rues. Aujourd'hui, on a trois grues qui sont posées au milieu de la route. Encore une fois, on est en intersaison, au contraire, allons-y, bosser, travailler, prenez le temps qui vous est permis du plus tôt le matin au plus tard le soir. Ce n’est pas agréable pour nous, mais si ça permet d'avoir juillet et août libre c'est très bien. Là, on se retrouve avec des grues qui vont rester tout l'été au milieu de la route avec les dangers que ça engendre, le désagrément des touristes qui viennent dans notre joli village. Les chantiers prennent la place qu'on leur donne, à partir du moment où l’on dit que le domaine public est libre juillet et août et bien la grue s'enlève et l’on sait pertinemment que les chantiers feront le nécessaire pour prendre acte de tout ça. On sait que les chantiers peuvent toujours se faire autrement, l'importance c'est de tenir et aujourd'hui je suis vraiment agacé de voir ça et je ne comprends pas comment on a pu donner ces autorisations. » Pierre Cerboneschi lui répond, « Je ne vois pas où ils ont du foncier suffisant pour pouvoir installer une grue. C'est vrai que c'est gênant et contraignant d'autant plus que ce ne sont pas des travaux majeurs, c'est juste des réfections de toitures. » L'élu argumente de nouveau, « cette grue dont on parle a été installée cette semaine. La station est fermée depuis le 4 mai et elle a été installée cette semaine parce qu'ils étaient tranquilles, ils allaient pouvoir bosser tout l'été : c'est juste inacceptable. On est rentré dans notre mandat en disant qu'on allait essayer de maîtriser ça : on a maîtrisé les ventes et les nouveaux chantiers, ça, il n'y a pas de problèmes, mais les installations de chantiers ça en est un exemple parfait. On va avoir les 20 ans de la foire avaline, ça va être catastrophique. » Le premier adjoint au maire répond à ses propos. « Je ne crois pas que ce soit pour ça. Le planning devait prévoir probablement une durée de chantier qui devait être supérieure au temps imparti donc ils ont choisi de démarrer les travaux maintenant pour s'arrêter probablement peu avant le début de saison d'hiver. Quand tu donnes une autorisation, le maître d'ouvrage te donne des éléments, mais après ce n'est pas forcément sûr qu'ils respectent à la semaine près. » Frédéric Monneret enchéri, « c'est notre rôle communal que d'interdire l'occupation du domaine public pendant l'été, en tout cas, de laisser libre au moins la partie roulante. » Pierre Cerboneschi lui explique que lorsque des travaux sont initiés, il est difficile de les arrêter dans une saisonnalité d'été et de les reprendre en septembre, « un montage et un démontage d'une grue c'est un billet de 50 000 euros ». L'élu reprend son argumentation, « hier, il y avait une grue mobile, ils n'ont pas mis de fixe cet été, car ils ont considéré qu'ils allaient s'organiser pour monter les charges à certaines dates et ils ont fait appel à une grue mobile : hier matin, elle était là, et le soir même, elle n'était plus là. C'est juste de l'organisation. » Le premier adjoint explique qu'il faut comparer ce qui est comparable et entend ses remarques. Après un débat de plusieurs minutes, Patrick Martin comprend que Frédéric Monneret souhaite appliquer à la saison d'été la même prérogative que la saison d'hiver. L'élu n'est pas d'accord et confirme que les travaux doivent s'effectuer, mais sans donner d’éventuels signaux que les travaux peuvent empiéter sur le domaine public. Selon lui, les autorisations données sont abusives, mais il reconnaît et confirme que les chantiers sont tout de même bien suivis. Thierry Balenbois intervient à son tour, « sur la question des grues, je veux bien écouter et il y a une question technique qui se pose : est-ce que c'est possible de faire un travail comme un toit en lauze de ce volume sans grue à poste durant la saison ? On va vérifier si c'est possible. » Le maire a rappelé qu'il s'agit seulement de la circulation automobile qui est gênée. Frédéric Monneret fait une autre remarque concernant les travaux du Val Village. « on nous dit que c'est dans les temps : il n'y a que trois mecs qui travaillent sur ce chantier qui est le plus impactant en plein centre-ville de Val d'Isère. C'est le maître d’œuvre qui décide du temps qu'on lui donne, ce n'est pas l'inverse. » Thierry Balenbois a annoncé qu'il fera le tour des chantiers et que selon lui, « c'est facile de critiquer ». Cyril Bonnevie explique à l'élu qu'il ne s'agit pas d'une critique. Le maire prend la parole pour confirmer, « Frédéric Monneret constate. On a un planning au jour le jour au Val Village en fonction du tarif, avec un chantier qui s'élève à 2,6 millions d'euros. On va même pouvoir rendre les terrasses une semaine plus tôt de ce qui était prévu. Effectivement, ce chantier, quand il est en charge maximale, il y a douze compagnons. L'ensemble des réseaux avec des aléas ont été rénovés et ça avance. Au début de la saison d'été, l'ensemble sera bétonné et rendu de manière partielle aux personnes qui veulent bien ouvrir les terrasses, mais je ne peux pas dire qu'un chantier n'a pas d'impact. » Ingrid Tholmer a également rebondi à son tour sur ce sujet. « Le cheminement automobile est en effet impacté par ces grues, mais au Fornet, j'ai eu le malheur de venir en vélo par le chemin d'été et on ne passe pas. » Patrick Martin lui confirme et ajoute, « on a écrit à tous les pétitionnaires pour qu'ils rendent le passage à cet endroit-là. Dès l'ouverture de notre station, que tout ça soit conforme par rapport à ce qui avait été dit. »  Cyril Bonnevie mentionne également les travaux du parking au Fornet sur l'entretien et la réussite du chantier. Pierre Cerboneschi est surpris d'apprendre l'impossibilité d'emprunter le chemin dédié aux piétons et aux cyclistes.


Le maire a clôturé la séance de ce conseil municipal du mois de juin. Le prochain aura lieu lundi 7 juillet à 8h30 dans la salle du Conseil à la Maison Marcel Charvin.

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